Intermittent.e.s du spectacle, là ou il ne faut pas habiter // Blog Mediapart

« Tous les jours nous profitons, toutes et tous, du travail des professionnels du spectacle : quand nous regardons la télé, quand nous écoutons de la musique, quand nous allons au cinéma ou au théâtre, etc.

Les intermittents du spectacle sont donc essentiels dans notre vie quotidienne, pour notre bien-être et notre productivité ! Et puis, au-delà de l’économie du spectacle, ils contribuent largement à l’économie des lieux où ils se produisent (restauration, hébergement, transport, etc.) donc il ne faut pas regarder seulement le coût, pour la collectivité, du régime d’indemnisation mais également le profit, qu’il soit humain ou financier. Compte tenu des contrats éparses et très courts des intermittents, nous n’avons de toutes façons pas d’autre choix qu’un régime spécifique si nous ne voulons pas « consommer » que de la culture bas-de-gamme et étrangère, américaine par exemple. Enfin ce coût pour la collectivité ne fait pas des intermittents des « enfants gâtés » : leur parcours professionnel est continuellement précaire, leur revenu modeste et leur retraite assez misérable. »

Suite de l’article